La dysgraphie
Qu'est-ce que c'est ?
Selon Julian De Ajuriaguerra (neuropsychiatre) : « Est dysgraphique un enfant chez qui la qualité de l’écriture est déficiente alors qu’aucun déficit neurologique ou intellectuel n’explique cette déficience ».
Pour Robert Olivaux (docteur en psychologie et graphologue) : « L’écriture est atteinte dans une de ses fonctions essentielles sans qu’un déficit neurologique ou intellectuel ne le justifie ».
Autrement dit, la dysgraphie est une difficulté à accomplir les gestes particuliers de l'écriture. On parle aussi de "troubles graphiques".
Les signes qui doivent alerter et encourager à consulter
- Le manque de soin (ratures, surcharges)
- La lenteur
- La douleur
- Le refus d'écrire
- L'illisibilité
- Un mauvais apprentissage (lettres faites à l'envers)
- Un graphisme trop parfait au détriment de l'orthographe par exemple.
- Ou simplement un complexe.
Pour qui ?
Notre écriture est en perpétuelle évolution. Tous les stades de la vie sont autant d'épreuves qu'elle traverse. Dans ce contexte, la graphothérapie s'adresse :
- Aux enfants essentiellement pour des problèmes de lisibilité et d'appropriation du modèle.
- Aux adolescents en quête d'identité et en proie aux exigences de vitesse imposée par le milieu scolaire et les examens.
- Aux adultes souvent complexés et qui ne se reconnaissent pas dans leur écriture.
- Aux personnes devant ou ayant dû faire face aux aléas de la vie (maladie, accident ou autre choc émotionnel).
- Aux seniors qui souhaitent retrouver aisance et souplesse dans le geste graphique.
Les résultats
Ci-contre le fruit de quelques séances avec un garçon de 10 ans...